I – ADHESION
Notre association a pour objet la pratique et le développement de l’AÏKIDO traditionnel.
Nous concentrons tous nos efforts sur la qualité de l’enseignement,
le respect des règles de pratique et la sécurité de chacun.
Pour éviter toute dérive,
les enseignants, soucieux notamment des qualités morales des membres de l’association, statuent
sur toute admission sans avoir à justifier leur décision, quelle qu’elle soit. De plus,
ils peuvent prononcer
l’exclusion définitive et immédiate de tout membre qui compromettrait la pratique ou qui aurait
eu une attitude ou des propos déplacés ou dangereux.
Le pratiquant s’engage à respecter le règlement intérieur du Gymnase des Sardières
et le règlement intérieur de l’association AÏKIDO BRESSAN, notamment les règles d’hygiène
et de sécurité, le code de conduite du pratiquant, dans le dojo et sur le tatami.
Pour les mineurs, l’association se dégage de toute responsabilité dans les 3 cas suivants :
- en dehors des heures de cours,
- si l’enfant ou l’adolescent ne s’est pas présenté au cours,
- en cas de cours annulé.
Un enseignant absent se fait systématiquement remplacer par un autre enseignant
ou un assistant agréé par le responsable du dojo pour que le cours ait bien lieu.
Même si cela est très rare, un cours peut être annulé à cause d’un problème de
dernière minute. C’est la raison pour laquelle les parents, ou le tuteur légal,
doivent s’assurer de la présence de l’enseignant à chaque cours.
En ce qui concerne la pratique de l’AÏKIDO,
nous sommes très attachés au cadre de la pratique et à l’enseignement. Les enseignants sont diplômés d’Etat et de l’école européenne d’aïkido (E.P.A.). L’AÏKIDO se pratique dans un DOJO (lieu où l’on étudie la voie) qui fonctionne sur la base de règles traditionnelles qui donnent aux disciplines martiales japonaises le cadre nécessaire à un apprentissage de qualité et à la sécurité de chacun. Dans ce même esprit, et afin d’assurer un enseignement constructif pour l’ensemble des élèves, le pratiquant doit accepter les conseils
de l’enseignant et travailler dans le sens qu’il se voit indiquer.
II – FORMALITES D’INSCRIPTION
La démarche d’adhésion comporte la constitution
d’un dossier d’inscription et le règlement de la cotisation.
Le dossier d’inscription
- Il est à constituer soigneusement chaque année par tous les pratiquants.
- Remplir et signer *:
- le dossier d’inscription (recto/verso)
- l’attestation autorisant une intervention médicale
- Joindre :
- un certificat d’aptitude médicale pour la pratique de l’aïkido
- 3 enveloppes timbrées et libellées à votre adresse
- 2 photos d’identité (pour les nouveaux inscrits uniquement)
- le règlement intégral de la cotisation à l’ordre de « AÏKIDO BRESSAN »
- votre livret d’adhésion EPA (pour les anciens uniquement)
- * Pour les mineurs, la signature des deux parents ou du tuteur légal est obligatoire.
- Le dossier complet est à remettre dès le premier cours. L’inscription ne pourra être prise en compte qu’à la condition d’un dossier complet. N’étant pas assuré,
le pratiquant non inscrit se verra refuser l’accès au dojo.
La cotisation
Les montants des cotisations sont adoptés au début de chaque saison.
Le montant de la cotisation est annuel, son règlement intégral s’effectue dès l’inscription. L’autorisation à pratiquer n’est accordée qu’après remise d’un dossier complet et règlement de la cotisation. Un échelonnement du payement en 2 ou 3 fois est toujours possible, en cas de difficulté.
Le montant de la cotisation comprend : l’inscription à « AÏKIDO BRESSAN » et l’accès aux cours proposés par l’association, l’adhésion à l’E.P.A. pour la saison en cours, l’assurance pour les cours et stages, des supports de promotion et des publications techniques.
Le pratiquant dispose d’un délai de 7 jours
à partir de la date d’inscription pour annuler son inscription sur simple demande. Passé ce délai, l’inscription sera validée et aucun remboursement ne pourra être accordé, afin d’assurer la pérennité et le développement de l’association, ses choix d’investissement en matériel et ses orientations en communication externe.
Toutefois, dans un cas de force majeur signalé dans un délai inférieur à 2 mois après la date d’inscription, et sur présentation d’un justificatif, un avoir sera délivré au prorata des mois restants, après avoir soustrait les frais de dossier et d’adhésion qui s’élèvent à 50 euros. Dans un cas d’exclusion, le remboursement de la cotisation pourra se faire à tout moment de l’année, au prorata des mois restants, après avoir soustrait les frais de dossier et d’adhésion qui s’élèvent à 50 euros.
L’E.P.A. est très bien représentée sur la région, soit une trentaine de dojos.
La coutume veut que, lorsque plusieurs dojos d'une même région sont affiliés à l’E.P.A., un élève de l'un de ces dojos peut aller compléter son entraînement dans un dojo voisin, que ce soit de façon occasionnelle ou régulière. Ceci est une possibilité offerte à chacun de s'investir un peu plus dans la pratique, mais ce n'est pas un dû. Un pratiquant qui vient régulièrement s'entraîner dans un dojo où il n'est pas inscrit doit le faire avec honnêteté. Il doit dans tous les cas : s'adresser au professeur du dojo d'accueil lors de la première visite, demander l’autorisation de pratiquer, et régler avec lui l’éventuelle question des droits d'inscription dans le cas d’une pratique régulière.
Au dojo d’Aïkido Bressan,
toute personne étant déjà assurée par l’E.P.A. et ayant fait la preuve de son inscription à un autre dojo de la région lui-même affilié à l’E.P.A. peut être membre de l’association « AÏKIDO BRESSAN » pour la saison en cours en versant la somme forfaitaire de 80 euros. Toute inscription de ce type doit avoir les mêmes approbations qu’une inscription normale.
III – CODE DE CONDUITE DU PRATIQUANT D'AÏKIDO
Avertissement
Bien qu'il se pratique souvent dans ce que nous appelons un gymnase, l'aïkido n'est pas un sport :
il se pratique dans un dojo
(lieu où l'on pratique la Voie du maitre), qui fonctionne sur la base de règles traditionnelles.
Le dojo symbolise le champ de bataille : chaque chose, chaque personne, doit y être à sa juste place.
Il n'est certes pas question de transformer le tatami en terrain de combat : ce symbole a pour but
de mettre les pratiquants en condition de travail ; sur le tatami, on doit en permanence garder une concentration totale,
« comme si notre vie en dépendait ». Une maîtrise de soi permanente est indispensable.
Le respect de l'étiquette est indispensable à l'étude de l'aïkido.
Cette discipline a, sous peine de disparaître, besoin du cadre traditionnel qui l'a vue naître et se développer.
Nous avons pour objectif de conserver l'aïkido le plus pur, de lui garder cette unicité qui est sans équivalent
dans notre culture. Les règles qui suivent, bien qu'elles puissent paraître rebutantes au débutant,
mettent en place les conditions nécessaires à la sécurité des pratiquants et au respect de la discipline.
Il convient donc que toutes les personnes admises sur le tatami en aient pris préalablement connaissance
et qu'elles
s'engagent à s'y conformer pleinement et sans réserve.
Promotion du dojo et de l'aïkido
La promotion du dojo fait parti de la pratique de l'aïkido.
Chaque membre est un acteur de cette promotion, il veillera à donner une bonne image de l'aïkido.
On ne peut donc être membre de notre dojo qu'à cette condition.
Il n'existe pas de membre du dojo qui ne participe pas à la promotion du dojo.
C'est avant tout un moyen de connaître l'aïkido : "comment présenter notre art martial à un non pratiquant", cela impose de faire tous les efforts
pour bien connaître l'aïkido et c'est l'objet et la finalité même de notre pratique.
Avoir en tout lieu et toute situation une attitude correcte, car c'est au travers du pratiquant que les non initiés juge la discipline.
Chaque membre du dojo peut être filmer ou photographier en cours de pratique chacun veillera donc à avoir la bonne attitude afin de donner une bonne image de notre art.
Ces images si elles présentent une bonne image de l'aïkido et de notre dojo peuvent être utilisée
sur tous les supports de promotion : fly, affiche, vidéos, exposition.
Au dojo
- 1- Dans un dojo traditionnel, le pratiquant n'est pas chez lui.
- Il est dans tous les cas l'invité du maître. En effet, le maître choisit son élève de la même façon que l'élève choisit son maître. Maître : littéralement « SENSEÏ » en japonais, celui qui détient le savoir, nous l’entendons par maître d’apprentissage.
- 2- L'aïkido n'est pas un produit de consommation.
- La cotisation montre la gratitude et la volonté de participer au fonctionnement du dojo. Le fait de s'être acquitté de la cotisation annuelle n'ouvre aucun droit particulier quant à l'enseignement dispensé par le responsable du dojo.
- 3- Le dojo n'est pas un lieu où s'expriment les conflits personnels,
- mais un endroit où l'on trouve la possibilité de travailler de manière constructive afin de se bâtir soi-même. Toute personne troublant la sérénité du dojo sera priée de changer d'attitude ou de s'en aller.
- 4- La présence d'éventuels spectateurs est une tolérance,
- même implicite, du responsable du cours. Il est dans ce cas interdit de boire, de manger, de fumer, de discuter, et de distraire ou gêner les pratiquants de quelque façon que ce soit. Même s'il est un pratiquant confirmé, un spectateur n'intervient en aucun cas pour corriger une erreur commise par des pratiquants sur le tatami.
- 5- Pour ne pas perturber le bon déroulement de son cours et pour la sécurité des pratiquants,
le responsable du cours peut exiger d’un pratiquant ou d’un spectateur qu’il sorte du dojo.
- 6- Les pratiquants doivent veiller à ce que le dojo soit en permanence propre et sain.
- 7- Toute forme d'insolence, tout propos ou attitude irrespectueux, dangereux ou déplacé, n'ont pas leur place au sein du dojo.
- 8- Tout esprit de compétition, contraire à l'esprit de l'aïkido, est interdit sur le tatami.
- Le but n'est pas de battre un adversaire, mais de se construire soi même.
- 9- Dans toutes les circonstances, on doit veiller à
- protéger son partenaire et à se protéger soi-même.
- 10- Le pratiquant doit accepter les conseils des enseignants
- (diplômés d’Etat et de l’Ecole Européenne d’Aïkido – EPA),
- et travailler dans le sens qu'il se voit indiquer.
- Il n'y a aucune place pour la contestation dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé
à développer sa propre vision de la technique.
- En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière liberté de partir.
Sur le tatami
- 1- Lorsque l'on franchit la porte du vestiaire, on oublie les soucis de la vie extérieure : toute l'attention doit être consacrée à la pratique. Dans le contexte martial, une seconde d'absence peut entraîner la mort.
- 2- La ponctualité est de rigueur.
Le cours doit commencer à l'heure. Si l’enseignant est absent, ou en retard, un ancien, agréé par le responsable du dojo, doit prendre en charge l'entraînement et commencer le cours à l’heure.
- 3- Le Senseï monte le dernier sur le tatami et le quitte le premier. Au début du cours les élèves sont assis en Seïza, puis l’enseignant monte sur le tatami et démarre le cours : « traditionnellement, quand l’élève est prêt, le maître est là ». Mais les contraintes de la vie moderne font que certains arrivent après que le cours ait commencé. La méthode traditionnelle veut que l'on attende alors sur le bord du tatami l'autorisation avant de monter. Une autre solution, moins dérangeante pour tout le monde, est la suivante : on s'insère discrètement dans le cours en saluant à genoux le tokonoma puis le responsable du cours,
et on s'excuse auprès de lui pendant le cours à la première occasion.
- 4- Les bijoux, montres et prothèses, dangereux pour la pratique, sont à laisser au vestiaire.
- 5- La tenue corporelle est correcte et ne doit pas incliner les autres à la répulsion.
- 6- Le corps est propre. On ne marche pas pieds nus dans les vestiaires.
Le cas échéant, verrues et mycoses sont soignées rapidement. Sauf en cas de soins, les chaussettes ne sont pas autorisées.
On ne monte pas avec ses chaussures sur le tatami.
Traditionnellement, on se lave les pieds avant de monter sur le tatami.
- 7- Ne mâcher ni bonbon ni chewing-gum, par respect, pour une meilleure concentration et par sécurité, pour ne pas occasionner une obstruction de la trachée.
- 8- Ne pas monter sur le tatami en ayant absorbé de l'alcool ou des drogues.
- 9- En cas de blessures, il est préférable de se soigner avant de pratiquer de nouveau. Avertir le partenaire et le responsable du cours.
- 10- Le moindre saignement doit entraîner l’arrêt immédiat de la pratique.
Il y a risque de contagion, et les taches sont difficiles à faire partir.
Les plaies non guéries sont protégées.
- 11- Si vous avez à quitter le tatami pendant le cours, pour des raisons évidentes de sécurité, vous devez impérativement en tenir le responsable du cours informé.
- 12- La tenue de l'aïkidoka est le aïkidogi (vêtement d'aïkido), veste et pantalon, complétés par l'hakama au bout de quelques temps de pratique. Les femmes portent une tenue avec une veste fermée par un lacet et un t-shirt.
Dans tous les cas, le gi est propre, en bon état (non déchiré) et sec.
- 13- Pratiquez sans ostentation dans l'attitude la plus simple.
- 14- Le salut en aïkido n'a aucune connotation d'ordre religieux,
c'est une marque de respect, de politesse, de gratitude et d'humilité.
- 15- On salue en direction du tokonoma en entrant dans le dojo et sur le tatami, et en les quittant.
- 16- Le premier et le dernier partenaire sont salués à genoux (zareï). Lors des changements de techniques, à la fin et au début d'une séquence de travail, on salue debout (ritsu reï). Après une démonstration, on salue zareï puis on se dirige vers un partenaire à proximité pour commencer à travailler.
- 17- Les zooris (sandales) sont à leur place, jointes, talon contre le tapis.
- 18- On place les armes, prêtes à l'emploi, sorties de leur étui, perpendiculairement au tatami.
La pointe et le tranchant de la lame ne sont jamais dirigés vers le tokonoma. Les armes sont respectées :
on ne marche pas dessus, on ne les enjambe pas, on ne les choque pas, on ne les jette pas.
Lors de la pratique, on les salue, on les place à la droite du corps avant et après usage (paix)
et à gauche, prêtes à l'emploi, pendant l'usage. Elles sont tendues au partenaire selon le protocole.
On ne se sert pas d'armes fragiles ou endommagées pour pallier tout risque d'accident.
Ne jamais se servir d'une arme ou d'un gi qui ne vous appartient pas.
- 19- Pour les blessés, la position du lotus, en tailleur, est tolérée.
Sinon, on est assis en seïza pour assister aux démonstrations, ou écouter une explication.
Ne jamais s'adosser au mur : la position du corps est maîtrisée, contrôlée à chaque instant à partir du seika tanden.
- 20- On ne perturbe pas le cours par des bavardages, c'est souvent inutile, même dans le cadre d'une explication : un geste juste suffit.
- 21- Traditionnellement, on n'invite pas un plus ancien pour le travail, une démonstration, un passage de grade : on attend qu'il le fasse. Inversement, un ancien doit porter toute son attention à l'accueil et à la formation des débutants.
- 22- Si l'on doit poser une question au responsable du cours, il convient de se signaler à lui avec respect en le saluant, et non de l'appeler. Il répondra s'il est disposé à le faire, selon les circonstances pédagogiques.
- 23- A la fin d'une séance d'étude, cesser immédiatement le travail, saluer son partenaire, et regagner sa place au plus vite. Les élèves sont assis en lignes parallèles distantes d'au moins un mètre, les plus anciens à gauche du responsable du cours, les débutants à droite.
- 24- Si une démonstration vous est personnellement adressée ou si elle l'est à votre voisin, vous l'écoutez et saluez ensuite.
- 25- A la fin du cours, le Sensei quitte le tatami et les élèves demeurent concentrés jusqu'à son départ. En général, le responsable du dojo donne le signal de la fin du cours avant de quitter le tatami, par convivialité et pour avoir un contact avec les élèves.
- Les règles d'étiquette, qui peuvent paraître innombrables au débutant, s’acquièrent naturellement, par la pratique. Lorsqu'on ne sait pas quelle attitude adopter, il faut se renseigner auprès de l’enseignant ou d'un ancien (sempaï) qui vous répondra avec plaisir. Les uchi deshi (anciens, sempaï) ont le devoir de faire respecter l'esprit de la pratique à l'intérieur du dojo. Ils montrent ainsi leur compétence et leur capacité à assumer leurs responsabilités.